LE REFRAIN DE L'ODE
Baudingam BAHUANA-LEBBEORRAN
LE REFRAIN DE L'ODE
Noisy le Grand, 5 Place Pablo Picasso, le 30/07/2008, 20h45
Le refrain de l'ode
j'écrirai
à mon goût
j'ai trouvé
la femme parfaite
à mon goût
j'écrirai
j'ai trouvé
la femme parfaite
le ravissement
dans son sourire
la splendeur
dans l'éclat
de ses dents
l'hypnose
dans le timbre
de sa voix
la magnificence
de ses lèvres
l'élégance
de son corps
la beauté
dans les yeux
il m'a été donné
la force
de l'exalter
le sentiment
d'exulter
en sa présence
le courage
de porter
très haut
à la lueur
de son coeur
l'indulgence
faiblesse
du désespoir
jamais avoué
dans l'énigme
de l'amour
j'écrirai
à mon honneur
j'ai trouvé
la femme parfaite
à mon honneur
j'écrirai
j'ai trouvé
la femme parfaite
le ravissement
dans son sourire
la splendeur
dans l'éclat
de ses dents
l'hypnose
dans le timbre
de sa voix
la magnificence
de ses lèvres
l'élégance
de son corps
la beauté
dans les yeux
j'écris
pour toi
Maria-Madalena
que s'émerveillent
tes yeux
que ton coeur
frémisse
que ta langue
murmure
le refrain
de cette ode
à ta beauté
dans l'éveil
radieux
de l'allant
de la vie
qui nous invite
à l'innocence
de la perception
de la morale
dans l'insoumission
avouer en nous
le sentiment
de l'amour
qui sommeille
j'écris
le ravissement
de ton sourire
la splendeur
de tes dents
l'hypnose
de ta voix
la magnificence
de tes lèvres
l'élégance
de ton corps
j'écris
la beauté
dans tes yeux
Noisy le Grand, 5,Place Pablo Picasso, le 25/10/2008,7h
L'instant d'aimer
me voir souffrir
tu ne veux pas
me voir souffrir
donne-toi à moi
tu abrégeras
ma douleur
y a t-il douleur
plus noble
existe-t-il de pensée
plus saine
qu'un instant d'aimer
j'ai appris
à comprendre
la balance
de l'amour
n'est jamais égale
mon âme
dans sa béatitude
la perfection du désir
dans l'absolu
forge en moi
le fondement infini
du donner sans recevoir
ton coeur
en est-il digne
la souffrance en moi
n'est point tienne
donne-toi à moi
tu abrégeras
ma douleur
je boirais le fiel
de tes lèvres
j'embrasserais
la couleur de tes yeux
j'étreindrais
le souffle de ton corps
Bialystok, Hôtel Gromada, al. Jana Pawla II / 77 , le 01/11/2008,17h40
L'élégance de ton corps
Narcisse à Baïra
n'est point mort
dans le reflet
de son image
Baïra à Malalnde
est mort
sous le poids
du toit
de sa propre maison
la légende
raconte
il heurta
la poutre maîtresse
de sa maison
en s'essuyant
sa peau
l'élégance d'un corps
paraît
dans un apparat
nouveau
réveille les sentiments
rallume les désirs
de l'instinct charnel
dans l'aveuglement
absurde
de la vacuité
de l'absolu
à la recherche de soi
quand le sourire
le souffle
le regard
de l'autre
manque
Maria-Madalena
l'élégance de ton corps
ton corps est à toi
ton corps
t'appartient
réside-t-il
en toi
l'orgeuil
la fierté
du beau
la perfection
des sentiments
qu'interdit
ce flux et reflux
de la pensée
a-t-il effleuré
ton esprit
interrogé
ton âme
saisi
ton coeur
pénétré
ta chair
Maria-Madalena
l'élégance de ton corps
ton corps est à toi
ton corps
t'appartient
Narcisse en Baïra
n'est point mort
dans le reflet
de son image
à Malalnde
Baïra
est mort
sous le poids
du toit
de sa propre maison
Bialystok, Hôtel Gromada, al. Jana Pawla II /77, le 03/11/2008, 5h42
Sur ton paillasson
tu es
une femme
qui éperonne
qui étalonne
tu éblouis
sur ton paillasson
à ton regard
le souffle
de la vie
illumine
tu invectives
radin et radin
entends-tu
je bois
tes paroles
médusé
sur ton paillasson
l'instant d'un mot
tu éclaires
ma vie
le souffle
de tes lèvres
l'intimité
de tes yeux
ta bouche
impose
murmure
radin et radin
je me donne
à la fraîcheur
de tes yeux limpides
au frémissement
de tes lèvres lointaines
tu voulais
m'embrasser
tu paraissais
sublime
transfigurée
dans la pénombre
au pied de la porte
avare d'amour
avare de sentiments
à toi
mon coeur
se serait-il
refusé
rendu couard
rendu vénal
ma velleité
s'est accrue
voir ton sourire
enjoliver
ton visage
ressentir
ta coquetterie
juger
ton espièglerie
Maraia-Madalena
tu es belle
tu parais
dans ces instants
inoubliables
de ma vie
lumineuse
immense
insatiable
mon coeur
tu t'en doutais
l'assume
le proclame
pour toi
jamais radin
je ne serai
radin et radin
mon amour
sur ton paillasson
je t'entendrai
toujours
résonner
dans mon coeur
Noisy le Grand, Mont d'Est, le 03/12/2008,7h13
Maria-Madalena,
Pour comprendre le livre dont tu m'as suggéré la lecture, je t'écris en ma qualité de docteur en droit, pas en poète et moins encore en soupirant.
Quelques remarques préliminaires:dans ta lettre du 16/11/2008, tu me suggérais de lire la biographie de CG JUNG qui a parlé de "son individuation".
J'ai commandé le livre à la FNAC, je l'ai reçu le 27/11/2008; il ne s'agit pas d'une biographie de Jung, mais de l'ultime traduction des oeuvres de CG JUNG consacrée à" l'âme et le soi": je m'attendais à lire une biographie, me voilà embarqué dans une oeuvre de psychanalyse: mon analyse et ma compréhension seront nécessairement moins pertinentes que s'il s'agissait d'un texte juridique.Tu m'aurais recommandé Freud lui-même ou Lacan, c'est pareil:c'est de la psychanalyse!
Le texte: voici le titre de l'ouvrage "C.G JUNG, L'âme et le soi, renaissance et individuation" Edition Albin Michel, Paris, Juillet 2004( l'édition initiale étant de 1990),288 pages
Je ne me suis intéressé qu'au texte sur "l'individuation" que j'ai parcouru rapidement des pages 61 à 143 intitulé" une expérience du processus d'individuation". J'ai voulu établir sur le plan de l'argumenation scientifique, la relation qui pourrait exister entre moi, ou plus précisément la strophe de la page 43 des Entretiens du Parc Beaumont et moi-même:
-les étapes du processus d'individuation( les 12 images représentées,) ce que Madame X a raconté à Jung- la seule relation que je pourrais établir , serait de vouloir me renvoyer chez moi, comme Jung a suggéré à sa patiente Madame X !(" revenir en arrière jusqu'au pays de sa mère pour retrouver sa terre") Mais, moi, pourquoi me renvoyer chez moi et où est chez moi?
-
dans le résumé qu'il donne de "l'expérience du processus d'individuation" ,Jung parle des dictatures, de l'individu qui ne peut exercer ses libertés ou que la conscience est en avance sur les progrès techniques , ce qui nous rapprocherait ( par des détours très éloignés ) à la situation au Tchad dont parlait la page 43 des Entretiens... j'écris cela par commodité d'analyse uniquement , mais pas sur le fond c'est à dire tenant à la rigueur de l'analyse elle-même, du processus de l'individuation à la valeur de l'individu d'aujourd'hui.
-
Jung parle de pathologie dans sa description du processus d'inviduation( les différentes images) ,tout cela nous éloigne de "l'individu" dont je parle dans les Entretiens, mon individu à moi, mon individu universel animé du "thymos" de Socrate, n'est pas malade et n'a pas besoin de la pschychiatrie ou de la psychanalyse .
Maria-Madalena, je viens de t'exposer mon apporche scientifique d'un texte de psychanalyse: l'ai-je compris , je m'en doute, à toi de me faire comprendre ce que tu me voulais en me suggérant de lire ce livre de JUNG. Si tu ne le fais pas tu faillirais à ta mission.
Maria-Madalena, tu crois ou tu penses que je souffre d'une pathologie ...que toi seule en es consciente, cela m'intrigue beaucoup et m'interpelle; je suis en pleine capacité de mes moyens intellectuels, physiques et psychologiques, tu me soignes pour le diabète et la tension( atérielle et cardiaque), je ne crois pas que tu sois en mesure de soigner" mon âme et mon soi "et d'abord de quoi souffre "mon âme et mon soi"?
Peux-tu me dire en réponse à cette lettre de quoi souffre" mon âme et mon soi"?
J'ai soulevé une controverse à toi de la relever: de cette controverse, je n'en suis pour rien, c'est toi qui en es à l'initiative.
Baudingam
Noisy le Grand, 5 Place Pablo Picasso, le 25/10/2008 5h06
Sois heureuse
sois heureuse
Maria-Madalena
dans la fierté
de l'amour conquis
que ton bonheur
respire le souffle
de la vie
contemple en ton regard
la béatitude de ton coeur
illumine ton visage
de l'humilité
de l' adoration vouée
à la splendeur de tes yeux
à l'élégance de ton corps
honore ton coeur
d'avoir vaincu
à tes pieds
l'homme
qui t'offre le sentiment
du désir
par la profession de foi
de l'amour
dans l'adiversité
ô sculpturale image
de l'insatiabilité
personnifiée
les années de nubilité
sont revolues
celles du zenith
déclinent
embrasse la vie
à ton corps défendant
ici se dessine
la magie de la vie
dans la plénitude
de la possession
de l'amour
jamais pareil
à tes pieds
tu verras
la vie dans son enchantement
dans son sourire
des vergers de lilas écarlates
des jardins de chrysanthème doré
le recoulement des tourtereaux
le chant des lyres des bois
le tendre bruissement
des bises du soir
la vie est émerveillement
là-bas dans les campagnes
les prairies chaument
les ruisseaux tarissent
les roses d'été
se fanent
les matins d'automne
sont gris
les années de jeunesse
se meurent
l'ombre des crépuscules noires
surplombe
des horizons nouveaux
dépêche- toi
presse ton coeur
hâte ton âme
Maria-Madalena
arrache-toi
aux ombres
des remords
libère-toi
en toi restitue
la félicité
d'un sourire assouvi
dans la fraction
de lumière
de liberté
de joie
de jouissance
que trahit
ton coeur
dans l'extase
de tes yeux adorés
dépêche-toi
presse ton coeur
hâte ton âme
Maria-Madalena
les roses se fanent
les années de jeunesse
fuient
les lendemains de l'aube
qui s'élève
sois heureuse
Maria-Madalena
dans la fierté
de l'amour conquis
dans la tourmente
qu'emporte
la frénésie
de la vie
Bry sur Marne, le 19/12/2008,6h 45
Maria-Madalena,
C'est le mot "heureuse". "sois heureuse"!
Le dictionnaire Le Petit Robert définit ce mot" heureux, heureuse" par "chanceux, chanceuse", qui a la chance.
Qu'il soit compris ainsi: tu t'en douterais, tu aurais voulu que cela ne se produisît point.
Tout le poème est constuit autour de cet adjectif " chanceux "pour moi "chanceuse" pour toi.
Prétentieux, me diras-tu, voire présomptueux, pour employer un mot cher à ta psychalanyse.Prétentieux et présomptueux, oser te "tutoyer": je te sous-estime, tu n'es pas à ma portée n'est ce pas ?Tu n'es pas à ma hauteur ou je ne suis pas à ta hauteur! Considère moi comme bon te semble.
Je te répondrais simplement que j'essaie de t'ouvrir les yeux, je veux que tu vois, que tu imagines, que tu devines la vie, des années de nubilité aux ombres des crépuscules noies, rien n'est supérieur à la nature, la certitude, le sur moi ou la négligence du grain de l'air libre qu'on respire.
Orphée et Prométhée réunis en moi , pour l'invitation au voyage, c'était l'année denière, aujourd'hui "sois heureuse", dépêche-toi, presse ton coeur, hâte ton âme.
Baudingam
Szczecin, à bord du train IC 3473 à destination de Berlin, le 06/11/2008- 6h00
Maria-Madalena,
Il est 6h10, le train quitte Szczecin .
Cette feuille de cahier d'écolier ne doit pas te faire croire à une lettre d'un élève, racontant à sa maîtresse d'école ses états d'âme.
FÜRTHENWALDE(SPREE) est l'aboutissement: l'indifférence, le mépris, le mépris supérieur, la condescendance, tous ces mots sortis de l'agrégat que j'ai construit , autant qu'ils relativisent mon rapport à autrui singularisent et affinent ma pensée, principalement ma sensibilité.
Maria-Madalena, ton travail te laisse très peu de temps à la lecture ou à la réflexion: je me présente à toi à la lisière de ton monde, au versant externe de ton environnement: n'oublie pas, quelle que soit , quelle que fût la lueur, l'éclat, la beauté de la lumière qui réjaillit de ta personne, tu dois considérer fondamentalement que tu es une personne comme moi et moi une personne comme toi, mue par le même thymos dont parlait Socrate.
Du donner sans recevoir, il y a le concept, mais à ne guère l'apprécier à sa juste valeur , transforme les hommes en lâche: il n'y a guère pire lâcheté que l'indifférence, le mépris , le mépris supérieur, la condescendance.
Je te le dis , à toi, afin que la lumière qui t'entoure pénètre ton coeur et ouvre tes yeux, loin du monde de lyrisme et de l'idéal que tu crois m'habiter, pour que tu considères la réalité tangible née du refrain de l'ode.
Il est 7h 10: un arrêt à Angermünde
Vincennes ,le 27/01/2009, 8h46
La couleur de tes yeux
Quelle est la couleur
de tes yeux
la pureté du diamant
la clarté de l'eau
des sources
son ruissellement
transporte
son éclat
paraît
limpide
éternelle
le trouble
n'y est point
le doute
la mue des eaux
l'eau dormante
rayonne
l'expresssion du sentiment
sa transparence
sa fulgurance
Quelle est la couleur
de tes yeux
la pureté du diamant
la clarté de l'eau
des sources
la lumière
jaillit
conquiert
la beauté du blanc
le blanc du neutre
le blanc laiteux
l'étincelle de l'éclair
l'émotion de la vie
son reflet crée
envoûte
Quelle est la couleur
de tes yeux
la pureté du diamant 1/
la clarté de l'eau
des sources
son souffle crée
le flux et le reflux
de la haine
et de l'amour
son souffle crie
le ressentiment
l'assentiment
la transparence deniée
la fulgurance refoulée
de la couleur de tes yeux
découle la quintessence
de ton regard
son caractère
fuyant
sombre
angoissé
ombrageux
orgueilleux
ton regard
insuffle
l'inimitié
l'altérité dans l'âme
ton regard
distrait
discret
altier
goguenard
courroucé
revèle
la pulsion conflictuelle
de soi
le doute
la défiance
met le froid
éteint la vie
dans ton regard
couve le germe
du mépris dissimulé
les stigmates épars
de la haine ravalée
la contrainte
dans l'âme contrariée
de la couleur de tes yeux
naît 2/
la démesure
de la haine
la condescendance
l'orgueilleuse fierté
du mépris supérieur
Maria-Madalena
il n'y a point
de mépris supérieur
nulle part
aux yeux des hommes
n'existe
de femme supérieure
dans aucun mystère caché
tu es la réalité
rendue à la vie
dans le désastre surnois
de la couleur nimbée
de violence
de tes yeux adorés
la couleur des tes yeux
est dans ton regard
y suintent
les ruisseaux de la répulsion
la flamme du rejet de soi
le vent violent du ressentiment
de l'autre
de toi
de moi
reflet de tes maux enfouis
de tous tes maux revélés
de la phobie des hommes
de tous les hommes
des hommes de couleur
bigote rassérénée
l'aurore annonce
la mort
les grenouilles du bénitier
se sont noyées
sous les flots éternels
de tes larmes secrètes
regard sacrificiel
sous le suaire blanc
de mon amour naissant
je n'irais plus
écrire
pour te conquérir
alors ma plume 3/
dans son honorable
remords
n'ira peindre
que l'ombre
d'un amour
que le crépuscule
emporte
4/
Neuilly Plaisance, le 09/03/2009, 7h45
Maria-Madalena,
Jean Paul Sartre écrit, dans Huis Clos, " l'enfer c'est les autres". Je suis navré de te voir dans cette situation que j'ai constatée le 04/03/2009 à 11h45 dans ton cabinet. Je suis navré : tu m'as parue ridicule, voire pathétique: je suis navré.
Au-delà de l'enfer de JP Sartre, revenons à la source spirituelle( tu portais une croix à ton cou), si tu es croyante, rappelle toi cette phrase" père, pardonne-leur , car ils ne savent pas ce qu'ils font",Luc 23:34-35; applique à toi cette phrase à mon sujet et dis-toi, demande- toi" mon Dieu, pardonne-lui, il ne sait pas ce qu'il fait".
Pourquoi en es-tu arrivée là à vouloir que je ne dois point te "tutoyer" et que je dois absolument te "vouvoyer"? Et tu ajoutes explicitement que je te manque de "respect" en te "tutoyant". Moi , te manquer de respect? Es-tu sûre de ce que tu exprimes?
En prétant le serment d'Hippocrate, Maria-Madalena, as-tu juré que tout patient te doit "respect et obeissance"?: tu ne peux ou ne veux soigner que les patients qui te doivent respect et obeissance? Où as-tu trouvé cela et comment en es-tu arrivée là? Parce que tu l'as voulu ,par le pouvoir du prilivège que te donne le droit de posséder un cabinet médical?
Cette denière interrogation me permet de lier mon cas à la patiente qui s'est ouverte à moi, ce jour du 04/03/2009 à ton cabinet:elle me disait à propos des horaires de tes consultations; lorque tu venais d'ouvrir ton cabinet, les consultations étaient sans rendez-vous, tu consultais sans retard excessif, sans attente interminable; depuis que les consulations sont sur rendez-vous,les attentes sont trop longues: d'après cette patiente, tu arriverais toujours en retard à ton cabinet et les heures de consultations que tu as fixées sont décalées autant. J'avais ma consultation à 10h30; quand je suis arrivé à 10h30, elle m'a dit que cela faisait une demi heure qu'elle attendait; tu l'as consultée à partir de 10h45, moi à 11h45, ce qui fait une heure 15 de décalage. Pour toi, tout va bien!
Réveille-toi, Maria-Madalena,regarde la réalité: le temps c'est de l'argent: ne fixe pas de rendez-vous ,si tu n'es pas en mesure de les honorer en temps et en heure.
Je clos ici l'interrogation fondamentale que je laisse ta conscience assumer; quant à celle portant sur la"dualité" supposée de ma personne et autres arguments relevant de l'envoi des livres ou du chocolat, une missive prochaine te parviendra.
Tu sembles tout ignorer de moi,dès aujourd'hui, je t'écris ce que je suis: tout en moi est transparent; mon coeur est limpide comme de l'eau de roche, je n'ai pas deux visages; si tu penses que je t'écris des poèmes pour de l'argent ou pour ta situation de docteur, excuse-moi tu te trompes énormément et j'aurais souhaité que cette pensée n'eût point traversé ton esprit.
Baudingam
Paris, Place des Antilles, le 26/03/2009, 17h23
Que meure ma muse
que meure ma muse
ma poésie se meurt
relève l'opprobre
qui te frappe
honte à toi
ma poésie se meurt
tu n'écriras point
sous la dictée
du fascisme
du racisme
de la haine
de la violence
de toutes les violences conçues
de tous les totalitarismes nés
va
vis
tu déshonnores
la gent
des poètes disparus
va voir
si sous d'autres cieux
la gloire naît
de l'insulte
la célébrité
des bas fonds
des coeurs meurtis
des esprits nains
des âmes hautaines
que meure ma muse
que ma poésie se meure
ne m'ensevelis point
sous l'horreur
l'abjection
égale à ta descendance
à ta fierté
tu ne brilleras
que par la force
de l'admiration
par l'abjuration
des maux vaincus
des mots trahis
honnis
bassesse de la dualité
pauvreté
dans l'acceptation
des coeurs
racontant des histoires
de petites amies
mortes dans les bras
des amants nus
peux-tu
te lever
relève-toi
l'homme
qui se lève
ne meurt point
va
sors de là
ferme la porte
mais les fenêtres aussi
ne te retourne point
tu as vu
la flétrissure
la souillure
le vil
le néant
le vide
le trou noir
tu as rencontré
l'orgeuil sans complexe
la fierté défigurée
l'innommable
que ma poésie se meure
Noisy-Le-Grand, 5 Place Pablo Picasso, le 19/04/2009, 7H45
Maria-Madalena,
Ma lettre du 09/03/2009 t'annonçait une prochaine missive sur "la dualité " supposée de ma personne , de l'envoi des livres ou du chocolat ; j'avais omis de mentionner une chose que tu m'as dite le 04/03/2009 et qui correspondait à ceci;:" je ne serais jamais ta petite amie" .
La rigueur intellectuelle, l'honnêteté dans l'exposé chronologique des faits me fait revenir sur la "dualité" de ma personne, sur l'envoi des livres , la vente forcée , le chocolat et sa facture et, enfin l'expression"petite amie". Je reviendrai dans le corps de la lettre sur ces différents mots , mais, je précise d'abord ce qui suit: tu m'as conseillé de lire le livre de JC YUNG qui, selon toi, a parlé de "son individuation". J'ai donc acheté le livre, mais, toi, tu me dis que tu ne m'as pas conseillé d'acheter ce livre, mais plutôt le livre intitulé "Ma Vie".
Dans ta lettre du 6/11/2008 ( copie jointe) tu n'as pas écrit "Ma Vie": nulle part ce mot est écrit; à moins de deviner que dans "sa biographie", la signification du mot" sa vie " y est suggérée; mais "sa vie " n'est pas un livre intitulé "Ma Vie". VOICI LA RIGUEUR QUI TE MANQUE ET MOI, JE HAIS LE MENSONGE: reprenons en sens inverse le chemin des mots que tu as employés à mon endroit:
1-" Je ne serais jamais ta petite amie" (je ne connais pas le temps que tu utilises: le futur ou le conditionnel, moi je l'écris au conditionnel). Il y a un adage qui affirme que" les promesses n'engagent que ceux qui les tiennent"; je ne jure de rien, mais je te fais observer qu'à ton âge, employer le terme de "petite amie" pour qualifier les rapports ou les sentiments nés entre toi et moi du "Refrain de l'Ode", quelle pauvreté de langage! j'aurais aimé entendre un ton plus élevé: l'expression" amante" ou "compagne" eût été plus décente.
Quelle honte y a t-il à être une "petite amie" d'un patient et précisément d'un homme comme moi,nommé Baudingam? Cet état des choses n'a jamais tué personne: d'ailleurs, l'histoire est pleine d'exemples de femmes médecins tombées amoureuses de repris de justice ou des avocates épouser la cause de leurs clients .Je ne suis pas un brigand, ni un tueur de grand chemin, je suis juste un homme et de couleur, si c'est cela qui te gène; avoue-le!
Mais pourquoi parles-tu de "petite amie"? La pénétration d'esprit des mots découlant des mes poèmes n'est pas du niveau vulgaire des relations sexuelles; si tu veux entendre et lire des poèmes vulgaires se rapportant au sexe ou aux expressions de ce type, cherche ailleurs.
Je me souviens d'avoir écrit dans une carte de voeux, pas dans un poème, ces mots de l'amante du Prince de Condé " plaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au printemps" et en poème, ces vers dans "l'instant d'aimer:
"donne-toi à moi
tu abrégeras
ma douleur
je boirais le fiel
de tes lèvres
j'embrasserais
la couleur des tes yeux
j'étreindrais
le souflle de ton corps":
ni la boutade de l'amante du Prince de Condé ni les vers ci-dessus ne se réfèrent au sexe ou à l'érotisme , il faut lire et bien comprendre .L'expression "pétite amie" a une connotation très réductrice, toute personne bien élevée ne l'emploierait guère.
Tu vis dans le fantasme du rejet de soi et de l'autre, moi j'écris la réalité; j'écris la réalité
2- l'envoi des livres et" la vente forcée":
Tu m'as demandé de te dédicacer " Les Entretiens du Parc Beaumont "; je précise tu m'as demandé: j'ai fait comme d'habitude, depuis la publication de 26 Kopernika, d'écrire un mot avec les livres et j'emploie le terme " l'un vous est offert": le mot est écrit et la déduction est claire. Un livre est offert, l'autre pas ; la personne qui reçoit le courrier, si elle est honnête, elle comprend, il n'y a pas photo. Je ne force personne à acheter pour reprendre ta formule de" vente forcée "; si tu as beaucoup vendu par ce procédé là , dis- le moi. Je te précise enfin, qu'à l'époque où je t'ai envoyé les deux livres," le Refrain de l'Ode " n'existait pas: je ne te fais pas de dessin, "le Refrain de l'Ode" n'existait pas.
3- le choclat et sa facture
Le comité d'entreprise a contacté la mutuelle des douanes et l'oeuvre des Orphelins pour des achats au profit des orphelins- je suis orphelin et je suis très sensible à cette cause- une collègue du bureau a voulu que je participe à ce geste; j'ai pris une commande ( sachant que je suis diabétique et ne pouvant manger de chocolat, je ne pouvais que l'offrir) ; la demande a été honorée , le chocolat emballé m'a été livré; je t'ai envoyé le chocolat sous son emballage d'usine; comment pourrais-je savoir que la facture s'y trouvait?
Pour toi, par la présence de cette facture, je te suggerai( je voulais être remboursé) le remboursement du prix du chocolat. Mais dans quel monde est-ce que je vis Maria-Madalena ?
Ce que tu me dis me révolte ou alors devrais-je comprendre que tu fréquentes des gens peu recommandables qui te font des cadeaux et te réclament, en retour , le prix du cadeau offert ?
Dans ma vie , j'ai reçu de nombreux cadeaux, personne ne m'a demandé de payer une contrepartie découlant du prix, jamais!au grand jamais!
Alors, tu assimiles, tu confonds, tu agrèges, tu mélanges tout, jusqu'à me dire qu'il existe en moi une dualité et tu précises" je donne d'une main pour reprendre de l'autre": as-tu beaucoup d'autres histoires de ce type à me raconter? ET QU'EST- CE QUE JE T'AI PRIS EXACTEMENT, A TOI, MARIA-MADALENA?
Quand tu t'exprimes comme cela, je ne peux que constater: tu vis dans un fanstame( de soi, du rejet de soi et de l'autre) ou alors tu maîtrises mal le français! je n'ose pas l'écrire, tu es docteur! Les mots ont un sens, les mots ont un sens: je suis poète, amoureux des mots, JE SUIS A LA RECHERCHE DE LA PERFECTION DANS L'EXPRESSION DE CE QU'ON RESSENT; si tu ne ressens rien, alors ne t'exprime pas, ne dis rien, le silence aussi est d'or. Relis la "photo "dans 26 Kopernika
De nombreuses personnes voient dans les poètes des doux rêveurs, moi je suis la rigueur, l'honnêteté, la droiture dans l'action:tu m'as rencontré, tu m'as vu; je ne relève pas des rêves ou du fantasme, je suis vivant , bien vivant dans la réalité.
Baudingam